<p>"Qui dit le vrai ? Ce n'est plus la question, mais comment, dans quelles conditions peuvent le mieux venir au jour la pragmatique des événement incorporels qui recomposeront un monde, réinstaureront une complexité processuelle ?" p. 121</p>
<div data-schema-version="6"><p>“Je prétends que, sans ce système de coordonnées mathématiques, sans ce filet topologique qui fait de l’univers des concepts le lieu fondamental de l’esprit - un lieu abstraitet infini - il nous est impossible de modéliser la culture(c’est-à-dire l’intelligence collective humaine) comme un <em>cosmos</em> scientifiqueement connaissable.” p. 257</p>
</div>
<div data-schema-version="6"><p>“Le diagramme, pour ainsi dire, provoque d’abord le désordre et le chaos, en jetant pêle-mêle un régime significatif déjà existant, un ordre sémantico-syntaxique et une organisation optique, pour en tirer une clarté et une précision nouvelles. Cette clarté et cette précision n’appartiennent toutefois pas à une logique de représentation avec ses catégories d’identité, de ressemblance, d’analogie et d’opposition, mais à une « logique de la sensation ».” § 21</p>
</div>
<p>"Pour Pierce :</p>
<p>"L'indice est un signe, ou représentation, qui renvoie à son objet non pas tant à cause d'une similarité ou d'une analogie avec lui, ni parce qu'il est associé aux caractères généraux que cet objet se trouve posséder, que parce qu'il est en connexion dynamique (et en particulier spatiale) avec l'objet individuel d'un côté, et de l'autre avec les sens ou la mémoire d'une personne à quoi il sert de signe..." (cité par Rey, 1976, p. 24)" p. 55</p>
<p>"A quel degré de généralité un proverbe s'applique-t-il ? Quelle est l'étendue des situations auxquelles un proverbe peut être attribué sans que cela semble exagéré, voir incongru ? [...] Où se trouvent finalement les frontières de la catégorie implicitement définie par notre proverbe ?" p. 134</p>
<p>"Ainsi, ce n'est pas seulement l'être qui conditionne le connaître, c'est aussi le connaître qui conditionne l'être, ces deux propositions de générant l'une l'autre en une boucle récursive. Disons autrement : la vie ne peut s'auto-organiser qu'avec la connaissance ; l'être vivant ne peut survivre dans son environnement qu'avec la connaissance. La vie n'est viable et vivable qu'avec la connaissance. Naïtre, c'est connaître." p. 48</p>
<p>"Il n'existe pas un modèle mental "exact" : chaque modèle mental est une construction individuelle et qui de plus s'organise en fonction d'un "usage" donné. [...] Ces construction mentales sont non seulement inobservables mais surtout impossible à formaliser in extenso, et donc incomparables entre elles : elles sont le fruit de vécus individuels et de tout ce que chacun a pu élaborer au cours de son existence." p. 138</p>
<p>"Elle pose la question de la possibilité de mettre en place des enquêtes scientifiques dans des contextes où les phénomènes observés ne sont pas encore stabilisés1 , lorsque la fugacité des usages devient un enjeu épistémologique." p. 3</p>
<p>"La plante contemple en contractant les éléments dont elle procède, la lumière, le carbone et les sels, et se remplit elle-même de couleurs et d'odeurs qui qualifient chaque fois sa variété, sa composition : elle est sensation en soi." p. 200</p>
<p>"Thus we attempted to minimize the number of<br />intervening abstractions, allowing designers to focus on the composition of data-representative graphic elements using a notation that is concise and easy to learn." p. 2</p>
<p>"La raison trajective, elle est en effet dans la pulsation existentielle qui, par la technique, déploie notre corps en monde sur la terre, et qui simultanément, par le symbole, reploie le monde en notre chair. Ainsi le corps et la terre, par le monde et par la chair, font l'unité de l'existence humaine (lgP/lgS) et de l'écoumène (lgS/lgP), dans le moment structurel de leur médiance : (lgS/lgP)/(lgP/lgS). Voilà qui n'était concevable ni dans les termes de la modernité (lgS), ni dans leur inversion (lgP)." p. 402</p>
<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } -->
<p style="margin-bottom: 0cm;">Il ne prend pas en compte l'aspect dynamique des présentation évolutive par rapport à une temporalité cf. TED.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">TRANSFORMABLE n'est pas DYNAMIQUE, ALEGORIQUE...</p>
<p>« Les questions prioritaires sont : <br />Qui mesure, pour qui et pourquoi ? <br />Selon quelles finalités ? <br />En fonction de quelle grille d’analyse ? <br />Selon quel système d’évaluation ? <br />En partant de quel lieu ? » p. 105</p>
<p>"Dés lors, tôt ou tard, l'implantation informatique "libre" et l'usage collaboratif de la sphère sémantique IEML nous permettra de relever trois grands défis de l'augmentation cognitive : celui de la modélisation scientifique de la cognition symbolique, celui d'un perfectionnement de la production collaborative de connaissance à partir des données du Web et finalement celui d'une augmentation des capacités personnelles autonomes d'organiser ses apprentissages et de naviguer dans les flux d'information." p. 51</p>
<p>"For the purpose of comparison we divide tools used to visualize data into two categories: visualization systems based on high-level abstractions tailored to data visualization, and graphical systems using only low-level graphical primitives." p. 1</p>
<p>"l’animisme se définit par la généralisation aux non-humains d’une intériorité de type humain combinée à la discontinuité des physicalités corporelles, donc des perspectives sur le monde et des façons de l’habiter." p. 177</p>
<p>"Les possibilités de la technologie paraissant illimités, les destinataires de produits et de services semblent de moins en moins se satisfaire du rôle passif de clients ou d'usagers, et vouloir devenir de plus en plus des contributeurs et des praticiens - c'est-à-dire aussi redevenir des citoyens." p. 17</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">« Au lieu d'une relation statique, désignable par l'expression géométrique de la « coïncidence », on cherche et on établit une relation <em>dynamique</em> entre connaissance et objet. » p.17</p>
<p>"Par exemple, telles théories physiques sont, dans l'état de la science, réputées plus probables que d'autres, parce qu'elles nous semblent mieux satisfaire à l'enchaînement rationnel des faits observés, parce qu'elles sont plus simples ou qu'elles mettent en évidence des analogies plus remarquables ; mais la force de ces analogies, de ces inductions, ne frappe pas au même degré tous les esprits, même les plus éclairés et les plus impartiaux. La raison est saisie de certaines probabilités, qui pourtant ne suffisent pas pour déterminer une entière conviction. Ces probabilités changent par les progrès de la science. Telle théorie combattue finit par obtenir l'assentiment unanime; mais les uns cèdent plus tard que d'autres: preuve qu'il entre dans les éléments de cette probabilité quelque chose qui varie d'un esprit à l'autre." p. 426</p>
<p>"... l'insistance à minimiser la singularité de notre espèce et sa solitude insensée - pour la dissoudre dans un cosmos ou dans un fleuve du vivant qui lui donnerait un sens - ne correspond pas à une résurgence du sentiment religieux fondé sur un patriotisme de la nature et, en quelques sorte, au nom de l'idéal démocratique étendu à la sphère du non-humain, à une nouvelle mouture de l'éternelle alliance du sabre et du goupillon ?" p. 179</p>
<p>"Loin de constituer des concurrences à ses pratiques plus formelles, loin de remettre en cause son expertise professionnelle, ces démarches ordinaires, connues du professionnel, grâce à une approche écologique des pratiques informationnelles, constituent pour lui un levier pour qu’il puisse faire oeuvre avec efficacité de médiation documentaire." p. 10</p>
<p>"une catégorie générée, qui peut toujours s'afficher comme une matrice à deux ou trois dimensions, fonctionne comme un fond de carte ou un système de coordonnées local pour positionner des sous-catégories ou des séquences, qui apparaissent alors comme des <em>figures sur le fond</em> de cette catégorie générée." p. 133</p>
<div data-schema-version="8"><p>“Les dimensions du système sont faites pour activer le potentiel des conventions visuelles au service de l’interprétation” p.192</p>
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<p>"Le monde entier n'est qu'une vitualité qui n'existe actuellement que dans les plis de l'âme qui l'exprime, l'âme opérant des déblis intérieurs par lequel elle se donne une représentation du monde incluse." p. 32</p>
